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genêts
Habiter le littoral manchois en 2050
Ici, la mer n’est pas visible, elle est loin derrière les herbus. Dans les temps anciens, le village vivait de la mer, un grand port qui charriait poissons et pierres jusqu’au Mont-Saint-Michel. Les grandes marées sont scrutées mais le risque semble loin pour les habitants. Pour autant, les risques littoraux sont bien présents. Alors, il s’agit de renverser le risque et de faire un pas de côté.
Côté terre : amener les habitants à s’éveiller à leur territoire, au-delà de ce qu’ils ont pour habitude. Offrir la possibilité de parcours sensibles mer-terre vers des belvédères ; dont on se sert comme refuges en cas de grandes tempêtes, pour être ensemble.
Côté mer : laisser et même favoriser la présence de l’eau par la création d’ouvertures dans la digue-bâtie crée par la Grande Rue de Genêts. Il s’agit alors de désimperméabiliser en dédensifiant. Utiliser les pierres de ces maisons prélevées pour construire les haltes-refuges, dans Les Hauts, pour faire exister les collines dans l’imaginaire et les promenades du quotidien puis, au fil du temps, pour construire de véritables lieux de vie et d’éco-tourisme en des lieux ouvrant une vue sur le Merveilleux.
- programme concours - territoire
- localisation genêts (fr)
- surface 50 000 m²
- budget N.C. € HT
- performance aménagement - transformation - adaptation - commun - patrimoine
- Année 2024
- collaborations Marie-Claire Barré
- Stéphanie Boufflet
- Nicolas Henry